Summary: | Examinant la thèse du P. Müller, l'auteur la combat impitoyablement. Il s'est placé sur le terrain choise par sa victime et procède analytiquement: 1) La réponse d'Augustin à Julien sur la gratia renascendi ne peut signifier le privilège: il y affirme la condition de tous les hommes et la libération de Marie, non sa préservation. 2) Le P. Müller a mal répondu aux trois difficultés qu'on a formulées contre sa thèse, en se basant sur la doctrine générale d'Augustin. Les raisons de l'auteur paraissent convaincantes, mais l'ensemble est trop négatif. Il faut aller plus avant et recconaître que, formellement, Augustin a attribué à la Vierge Marie le péché originel. Il ya d'ailleurs assez des textes clairs et assez nombreux pour ne laisser aucune place au doute. Le scrupule dont témoigne la réponse à Julien n'en est que plus significatif.
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