Le statut de la matière première dans la philosophie d'Henri de Gand

Examen des problèmes que posent au XIII°siècle à Paris les questions d'ordre théologique concernant la matière: la matière première a-t-elle été créée avec une forme propre mais incomplète comme le croit S. Bonaventure, ou bien créée sans forme (informe)? A-t-elle été ensuite progressivement formée...

Full description

Bibliographic Details
Author:Raymond Macken
Published: S.n., s.l., 1979
Pages:130-182
Periodical:Recherches de théologie ancienne et médiévale
Number:46
Format:Article
Status:Needs Review
Description
Summary:Examen des problèmes que posent au XIII°siècle à Paris les questions d'ordre théologique concernant la matière: la matière première a-t-elle été créée avec une forme propre mais incomplète comme le croit S. Bonaventure, ou bien créée sans forme (informe)? A-t-elle été ensuite progressivement formée et actualisée (S. Augustin), ou enfin la matière n'est-elle qu'une pure puissance comme l'enseigne le thomisme représe,té ici par Gilles de Rome? La réponse à cette question donne lieu à des philosophies de la nature différentes. Henri de Gand, très influencé pourtant par le thomisme, a une position intermédiaire entre le thomisme et une certaine forme d' "augustinisme". Au cours de son exposé. l'Auteur compare la doctrine de l'hylémorphisme exposé dans la Lectura Ordinaria avec celle des Quodlibets et de la Somme et se déclare plutôt en faveur de l'attribution à Henri de la Lectura, et, dans cette hypothèse, situe à la même époque (Noël 1976) la Lectura, le Quodlibet I et les articles 1-22 de la Somme.