Saint Augustin et la législation

La lettre 268 indique une solution qui a été consacrée par une constitution d'Arcadius et Honorius du 27 juillet 398, ce qui prouve l'influence de saint Augustin sur la législation. Les lettres 113-116, relatives à l'affaire de Faventius, sont postérieure à la constitution d'Honorius du 21 janvier 4...

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Bibliografische gegevens
Auteur:François Martroye
Gepubliceerd in: S.n., s.l., 1919
Pagina's:107-110
Tijdschrift:Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France
Formaat:Article
Status:Needs Review
Omschrijving
Samenvatting:La lettre 268 indique une solution qui a été consacrée par une constitution d'Arcadius et Honorius du 27 juillet 398, ce qui prouve l'influence de saint Augustin sur la législation. Les lettres 113-116, relatives à l'affaire de Faventius, sont postérieure à la constitution d'Honorius du 21 janvier 409 (Theod. IX, 2, 6) et antérieures à celle du 21 novembre 419 (Sirmond, n°13). Elles montrent quelle était la procédure de citation en justice en Afrique. Explication des titres donnés par saint Augustin dans sa lettre 151 au commissaire impérial. L'histoire rapportée par saint Augustin, De sermone Domini in monte I, 16, 50, qui paraît d'abord un conte moral, est rigoureusement conforme aux règles du droit. Septimus Acyndinus, qui y est nommé, était préfet du prétoire d'Orient de 338 à 340. Un passage d'une épître de saint Augustin atteste l'usage de la torture non seulement dans les procès pour crime contre la chose publique, mais dans les délits contre particuliers, notamment pour vols, même que, l'action pénale étant abandonnée, il n'est plus question que d'une action en revendication. Quatre épîtres de saint Augustin concernant l'affaire de Faventius permettent de préciser les confins de la province de Numidie et de la Numidie proconsulaire (saltus Paratianensis). Saint Augustin, dans un sermon prononcé à la fête de saint Laurent, fait allusion à un tumulte causé par la présence dans l'église de deux réfugiés, et invoque les lois promulguées par les empereurs pour le cas de troubles.