La notion augustinienne de 'Philosophia'

Pour Augustin la philosophie est foncièrement studium spaientiae: quête de la sagesse; et la Sagesse, c'est le Christ. Cette identification est faite dès la première lecture, en 373, de l'Hortensius de Cicéron. Elle se précise, en 386, quand Augustin peut unir dans la personne du Christ la Sapientia...

Full description

Bibliographic Details
Author:Goulven Madec
Published: S.n., s.l., 1986
Pages:39-43
Notes:bibliogr. (5 réf.)
Periodical:Revue de l'Institut Catholique de Paris
Number:18
Format:Article
Topic:- Works > Studies on Vocabulary/Themes > Topics - Latin vocabulary > P > Philosophia
- Doctrine > General studies > Philosophy > [Philosophie Augustinienne]
- Doctrine > From man to God > Jesus Christ. Redemption. Sacraments. Church. Grace. Mariology. > Christology > [La personne du Christ (études d'ensemble)] > [Titres/thèmes] > [Christ - sagesse]
- Doctrine > From man to God > Jesus Christ. Redemption. Sacraments. Church. Grace. Mariology. > [Cité de Dieu. Ecclésiologie] > [Membres de l'Église] > [Christianisme]
- Doctrine > From man to God > [Morale] > [Sagesse. Science et Sagesse. Vie contemplative] > Wisdom
- Doctrine > God. Trinity > Trinity > [Le Verbe]
Status:Needs Review
Description
Summary:Pour Augustin la philosophie est foncièrement studium spaientiae: quête de la sagesse; et la Sagesse, c'est le Christ. Cette identification est faite dès la première lecture, en 373, de l'Hortensius de Cicéron. Elle se précise, en 386, quand Augustin peut unir dans la personne du Christ la Sapientia de l'Hortensius, l'Intellectus des Libri platonicorum et le Verbum du Prologue johannique. Augustin dispose dès lors du principe de cohérence de sa doctrine: c'est le Christ, Verbe-Dieu illuminateur et Verbe incarné souveur. Cela lui permet de dissocier dans le platonisme une bonne théologie et une mauvaise religion (poythéiste), et de suggérer que le platonisme trouve son accomplissement dans le christianisme où sinstaure l'identité de la philosophie et de la religion.