Déclin et essor des lettres latines

Le latin de l'antiquité au moyen âge (en néerlandais avec résumé en français)

A la fin de l'antiquité, les lettres, méconnaissant l'évolution de la langue parlée, s'attachaient à un latin artificiel, qui se signalait par une prédilection pour les particularités de grammaire et les excès de rhétorique. Les auteurs chrétiens des IVe et Ve siècles, sans rejeter l'enseignement pr...

Ausführliche Beschreibung

Bibliographische Detailangaben
VerfasserIn:Antoon Adriaan Robert Bastiaensen
Veröffentlicht: S.n., s.l., 1977
Volumen:10
Seiten:194-234
Sprache:Französisch
Niederländisch
Format:Article
Thema:- Lebensbeschreibung > Umwelt > Die römische Welt
Status:Active
Beschreibung
Zusammenfassung:A la fin de l'antiquité, les lettres, méconnaissant l'évolution de la langue parlée, s'attachaient à un latin artificiel, qui se signalait par une prédilection pour les particularités de grammaire et les excès de rhétorique. Les auteurs chrétiens des IVe et Ve siècles, sans rejeter l'enseignement profane, observaient dans leurs ouvrages une certaine mesure. Aux VIe et VIIe siècles un enseignement proprement chrétien s'organise; chez les écrivains, on discerne deux courants: ceux qui adoptent l'emphase de l'école profane et ceux qui concourent, comme Grégoire le Grand, à l'éclosion d'un style sobre, de caractère sacral. Plus tard, tandis que les Irlandais donnent dans les excès de l'emphase les Anglo-Saxons, avec Bède, retrouvent la mesure romaine.