La théologie du Saint-Esprit

Si la foi orthodoxe en la divinité du Saint-Esprit a triomphé au 1er concile de Constantinople, dont on vient de célébrer le seize centième centenaire (381-1981), ce fut grâce aux efforts convergents de l'orient et de l'occident, et en premier lieu au siège de Rome, dont le Tomus Damasi (concile rom...

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Bibliografische gegevens
Auteur:Marie-Vincent Leroy
Gepubliceerd in: S.n., s.l., 1982
Volume:82
Pagina's:101-119
Tijdschrift:Revue Thomiste
Nummer:1
Formaat:Article
Status:Active
Omschrijving
Samenvatting:Si la foi orthodoxe en la divinité du Saint-Esprit a triomphé au 1er concile de Constantinople, dont on vient de célébrer le seize centième centenaire (381-1981), ce fut grâce aux efforts convergents de l'orient et de l'occident, et en premier lieu au siège de Rome, dont le Tomus Damasi (concile romain de 377) fut la référence de la foi catholique pour l'ensemble de l'Église. En proclament que le Saint-Esprit "procède du Père", le concille ne s'est pas pronocé sur la relation éternelle du Fils et de l'Esprit. D'où la querelle du filioque. La formule "du Père par le fils", qui est l'interprétation la plus fidèle de la tradition patristique commune, devrait pouvoir réconcilier orthodoxes et catholiques: elle exprime la participation du Fils à la procession de l'Esprit et sauvegarde la monarchie du Père. En ce qui concerne l'adjonction du Filioque au Symbole, il est à souhaiter qu'une fois réalisé l'accord sur la doctrine, le Constantinopolitanum soit restauré pour toute l'Église dans sa forme originelle.