Bucerus interpres Augustini

Selon Martin Bucer (1491-1551), le pouvoir séculier chrétien ne peut être indifférent en matière de foi et de religion; il doit promouvoir le royaume de Dieu sur la terre au besoin par la force. Bucer appuie cette thèse principalement sur la lettre (185) d'Augustin zu comte Boniface (=De correctione...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur:Marijn De Kroon
Publié: S.n., s.l., 1983
Volume:74
Pages:75-93
Périodique:Archiv für Reformationsgeschichte
Format:Article
Sujet:- Oeuvres > Epistulae
- Doctrine > La vie sociale > Sociologie. Cité terrestre. Politique > Influence > Augustinisme politique
- Doctrine > De l'homme à Dieu > Jésus-Christ. Rédemption. Sacrements. Église. Grâce. Mariologie. > Tolérance > Tolérance - intolérance > Tolérance / intolérance religieuse
- Influence et Survie > Temps Modernes (1453-1789) > Bucer, Martin (1491-1551)
- Influence et Survie > Temps Modernes (1453-1789) > François de Sales (1567-1622)
Statut:Needs Review
Description
Résumé:Selon Martin Bucer (1491-1551), le pouvoir séculier chrétien ne peut être indifférent en matière de foi et de religion; il doit promouvoir le royaume de Dieu sur la terre au besoin par la force. Bucer appuie cette thèse principalement sur la lettre (185) d'Augustin zu comte Boniface (=De correctione donatistarum) que M. de K. analyse longuement (p. 77-82), pour apprécier ensuite la fidélité de Bucer à Augustin. Bucer s'oppose à Sebastian Franck (1499-1542) qui invoque également l'autorité d'Augustin, pour soutenir que le pouvoir séculier ne doit s'occuper de la paix civile, et non pas de la religion. Leur différent concerne notamment la parabole de l'ivraie et du bon grain et l'interprétation augustinienne sollicitée par Franck. Bucer se refuse à interpréter la parabole en faveur de l'intolérance religieuse; ce qui lui fait honneur comme exégète (cf. p. 89). Néanmois-et Bucer l'a bien vu-la position d'Augustin à cet égard est 'plus douce' (p. 92) que la sienne.

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