Linguistic Problems in the Early Christian Church

Le grec chrétien des premiers siècles s'est développé très rapidement et se caractérise par des néologismes techniques et non-techniques. Pour s'exprimer, il n'était pas nécessaire d'emprunter à d'autres langues. A partir d'Origène commence le rapprochement avec la pensée profane. AUx IVe-Ve siècles...

Full description

Bibliographic Details
Author:Christine Mohrmann
Published: S.n., s.l., 1957
Pages:11-36
Periodical:Vigiliae Christianae
Number:11
Format:Article
Status:Needs Review
Description
Summary:Le grec chrétien des premiers siècles s'est développé très rapidement et se caractérise par des néologismes techniques et non-techniques. Pour s'exprimer, il n'était pas nécessaire d'emprunter à d'autres langues. A partir d'Origène commence le rapprochement avec la pensée profane. AUx IVe-Ve siècles, la terminologie des mystères fait son entrée. L'ancien latin chrétien a emprunté beaucoup de termes ailleurs. Ceci s'ensuivait, entre autres, de la conviction de la place extraordinaire et nouvelle de la religion chrétienne. Il s'agit, en quelque sorte, d'une isolation linguistique. Le latin a beaucoup plus de néologismes lexicologiques que le grec. Surtout au temps d'Ambroise et d'Augustin (pp. 33-34: amor, vita beata, natalis), on constate un rapprochement avec la tradition linguistique profane. Mais, malgré tout, le latin garde plus son caractère particulier que le grec chrétien tardif.