Le bonheur et le travail dans la pensée de saint Augustin

Contrairement à la dépréciation païenne du travail humain, Augustin montre la valeur que le christianisme lui donne. Saint Augustin a évolué dans l'appréciation portée par lui sur le travail professionel rapporté au Bonheur. L'évêque ne pouvait plus prêcher à ses ouailles l'idéal de l'otium philosop...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur:Alberto Viciano
Publié: S.n., s.l., 1987
Volume:LXXXVIII
Pages:309-315
Périodique:Bulletin de Littérature Ecclésiastique
Nombre:3-4
Format:Article
Sujet:- Doctrine > La vie sociale > Travail. Economie. Realia > Travail
- Doctrine > De l'homme à Dieu > Morale > Béatitude (frui Deo) > Bonheur
Statut:Needs Review
Description
Résumé:Contrairement à la dépréciation païenne du travail humain, Augustin montre la valeur que le christianisme lui donne. Saint Augustin a évolué dans l'appréciation portée par lui sur le travail professionel rapporté au Bonheur. L'évêque ne pouvait plus prêcher à ses ouailles l'idéal de l'otium philosophique ou monastique. La synthèse à laquelle il aboutit dépasse la tradition classique en deux aspects. 1) On obtient le bonheur avec la possesion de Dieu dont la plus grande expression est la contemplation de Dieu. 2) Le travail professionel et les activités humaines ne sont pas incompatibles avec la contemplation, car les vertus exercées par un chrétien dans l'exécution de sa profession montrent l'image de Dieu imprimée dans l'âme humaine et elles élargissent leur capacité de connaître et d'aimer la Vérité suprême.