La mort en Occiedent dans l'épigraphie latine: de l'épigraphie païenne à l'épigraphie chrétienne, 3°-6° siècles

Les épitaphes païennes, conçues surtout comme un mémorial dédié au défunt, tentent d'esquiver l'interrogation de la mort. Les puissances divines n'apparaissent guère. La répulsion de l'horreur se mêle au pessimisme d'un épicurisme vulgaire et à la rhétorique d'une consolation résignée. Une espérance...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur:Charles Pietri
Publié: S.n., s.l., 1980
Pages:25-48
Périodique:Maison Dieu
Nombre:144
Format:Article
Statut:Active
Description
Résumé:Les épitaphes païennes, conçues surtout comme un mémorial dédié au défunt, tentent d'esquiver l'interrogation de la mort. Les puissances divines n'apparaissent guère. La répulsion de l'horreur se mêle au pessimisme d'un épicurisme vulgaire et à la rhétorique d'une consolation résignée. Une espérance s'exprime sur un mode mineur pour s'adresser à l'âme immortelle. Au IIIe s., l'épitahe chrétienne dédie au mort une acclamation ou un salut que l'habitude réservait jusque'là aux vivants. A partir du IV° s., ces expressions s'orchestrent dans un formulaire moins elliptique, elles suggèrent le sentiment diffus d'une atmosphère nouvelle: la mort s'apprivoise sous la protection d'une espérance.