L'apprentissage du langage par le petit enfant
Saint Augustin et Wittgenstein devant un cas de dressage linguistique. Enseigner: dresser?
Latrribution d'une thèse dénominative du langage à Augustin rend impossible la conciliation de la théorie des Confessions, I, 8 où est développée l'idée de l'appréhension des signes, c'est à dire des choses, par le petit enfant, et de la théorie du De Magistro, qui thématise, elle, l'impuissance du...
Author: | Antonia Soulez |
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Published: |
1986
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Pages: | 47-56 |
Periodical: | Les amis de Sèvres |
Number: | 4 |
Format: | Article |
Topic: | -
Doctrine
>
Man
>
[Doctrine de la connaissance]
>
[Signes. La parole]
>
[Parole/langage/langue]
- Doctrine > Man > [Doctrine de la connaissance] > [Communication des consciences. Le Maître intérieur. Pédagogie] - Influence and Survival > [Époque Contemporaine (1789-1960)] > Authors > Wittgenstein, Ludwig (1889-1951) |
Status: | Needs Review |
Summary: | Latrribution d'une thèse dénominative du langage à Augustin rend impossible la conciliation de la théorie des Confessions, I, 8 où est développée l'idée de l'appréhension des signes, c'est à dire des choses, par le petit enfant, et de la théorie du De Magistro, qui thématise, elle, l'impuissance du langage à révéler les choses mêmes. L'enjeu reste la relecture qui doit faire 'tout lecteur augustinien' des 'Investiga-tions philosophiques', fondées sur la notion d'apprentissage de la signification que l'on retrouve aussi chez Augustin. 'L'apprentissage ostensif' des mots que préconise Wittgenstein, c'est à dire l'application d'une règle extérieure, ne s'oppose pas à la théorie du Verbe divin qui postule une pensée privée. |
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