Summary: | Examen de l'interprétation de l'Enchiridion par A. von Harnack. Celui-ci a bien bu qu'Augustin ne voulait pas recourir à la cosmologie et à la physique pour expliquer le dogme. Il faut nuancer l'affirmation de Harnack que l'Incarnation est reléguée à l'arrière-plan; l'Incarnation est toujours au centre de l'intérêt d'Augustin, plus que dans le Protestantisme. Augustin n'a pas fait du dogme un processus intérieur sans contenu objectif; il n'y a pas de rupture, chez lui, entre la foi et le contenu intellectuel; le dogme n'est pas une déformation de l'Évangile, mais il est quelque chose de vivant, une confession et ine prédication (contre Harnack). La pensée théologique d'Augustin était très souple et créatrice, mais il n'entendait pas créer des formules dogmatiques.
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